Ce week-end, je me suis rendue à mon festival préféré et j’avais hâte de pouvoir partager avec vous les (nombreuses) photos prises à cette occasion. Le 7 juillet au Japon on célèbre Tanabata, la fête des étoiles, mais aussi, vous le verrez, celle du grand amour ! Prêts pour une grande dose de romantisme et des photos colorées ?
Tanabata, c’est quoi ?
Le 7 juillet on célèbre Tanabata 七夕 au Japon, littéralement la septième nuit (du septième mois). Il existe de nombreuses variantes de la légende de Tanabata, aussi appelée « fête des étoiles », mais la trame reste toujours la même.
Altaïr (un gardien de boeuf, appelé aussi Hikoboshi) et Vega (une déesse, appelée également Orihime) sont deux jeunes mariés très amoureux. Mais le père de cette dernière choisit de les séparer, les accusant d’être devenus paresseux depuis leur union. Il leur accorde le droit de se rencontrer une seule fois par an, sur la voie lactée, le septième jour du septième mois, à condition de travailler ardemment toute l’année.
Cette légende chinoise, très appréciée des Japonais qui considèrent Tanabata comme la Saint-Valentin de l’été, ne se réalise que s’il ne pleut pas la nuit du 6 au 7 juillet. Si les amants peuvent se retrouver, alors tous les voeux inscrits sur des bandes de papier colorés appelés tanzaku 短冊 et accrochés à des branches de bambou seront exaucés !
Les traditions de la fête des étoiles
Tokyo n’est jamais aussi colorée que pendant le week-end de célébration de Tanabata. Et je crois que c’est pour ça que j’aime autant cette fête. Dans les écoles, dans certains immeubles, dans la rue, des branchages de bambou sont installés pour pouvoir y accrocher ses voeux. On les inscrits donc sur des tanzaku et on croise les doigts pour qu’il ne pleuve pas la veille de Tanabata afin que les voeux se réalisent. De grands matsuri 祭り(festival en japonais) sont aussi organisés un peu partout au Japon. Les rues se parent de décorations en papier de toutes les couleurs et de toutes les formes qui flottent au vent. Beaucoup d’étoiles sont représentées un peu partout. Le spectacle est tout simplement magique !
Où assister à la fête de Tanabata à Tokyo ?
Chaque année à Tokyo a lieu le Shitamachi Tanabata matsuri. Quatre jours de célébration consacrés à Tanabata, du quartier de Ueno à celui d’Asakusa. La majorité des évènements se déroulent le week-end dans la rue de kappabashi, célèbre habituellement pour ses magasins de vaisselles et de céramiques japonaises. La fête s’étend sur plus d’un kilomètre. Tout est réuni pour passer un moment inoubliable. Des décorations par milliers, des stands de nourritures, des stands de jeux pour les enfants, ainsi que des parades de musiciens et danseurs. L’atmosphère y est toujours bon enfant. Beaucoup d’amoureux sortent pour l’occasion habillés en yukata (kimono d’été en coton) et les petits Japonais aussi, tous plus mignons les uns que les autres, portent des vêtements traditionnels.
Des spectacles de danse traditionnelle
Le samedi et le dimanche, différentes prestations sont données pendant le festival. Le programme n’est malheureusement disponible qu’en japonais sur le site. Pour indication, cette année, le samedi à 16h avait lieu une représentation d’Ecchu Owarabushi 越中おわら節. Les gestes lents, répétitifs et totalement synchronisées de ces danseuses (pour la plupart âgées) vêtues de rose m’ont complètement émerveillés. Dissimulées sous des chapeaux de paille, elles sont d’une féminité et d’une élégance incroyables. C’est le spectacle de la journée à ne pas manquer !
Peu avant, je suis tombée par hasard sur une troupe de Chindon’yaちんどん屋. A la manière d’une parade de cirque, des musiciens habillés de kimono, de tenues traditionnelles ou extravagantes, interprètent des chansons de folk japonaise. Une musique joyeuse retentissait dans toute la rue. J’ai adoré cette jolie surprise.
Je n’ai malheureusement pas pu me rendre au festival le dimanche, mais deux spectacles de danse étaient aussi programmés. A 11h de l’Awa-dori 阿波踊り (traditionnellement dansée durant la période du o-bon du 12 au 15 août) et à 12h une prestation de Sado Okesa 佐渡おけさ, une danse folklorique originaire de l’île de Sado. Je regrette vraiment de les avoir manqué. J’espère pouvoir me rattraper l’année prochaine !
Les photos sont très chouettes ! J’adore l’effet un peu rétro. Je me suis toujours demandée en voyant ton feed insta mais est-ce un filtre ?
Ici Tanabata s’est passé sous une pluie torrentielle, je n’ai pas du tout pu en profiter et beaucoup de choses étaient annulées.
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Merci beaucoup ! J’ai créé mon propre preset (sorte de filtre) sur le logiciel Lightroom 🙂 Je souhaitais des couleurs douces, presque pastel et aussi avoir ce petit côté rétro justement ! Je suis désolée que tu n’aies pas pu profiter de Tanabata cette année. A Tokyo, nous avons eu de la chance, il a arrêté de pleuvoir juste à temps !
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Merci, je connaissais pas ce festival et cette belle légende et les photos sont magnifiques.
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Merci beaucoup ! Heureuse d’avoir pu vous faire connaître cette jolie tradition 🙂
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Quelles belles couleurs ! Je ne connaissais pas la légende qui était à l’origine de cette fête.
Les petits bouchons habillés en yukata/jinbei sont trop mignons. On voit bien leur spontanéité qui les caractérise si tant sur tes photos (assis sur le trottoir etc…)
Et cette danse, wouaouh ! Quelle grâce ! Quand je les vois, je ne peux pas m’empêcher de penser au passage du film de Pompoko de Takahata. ^^
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Je pourrais passer mon temps à photographier les petits Japonais, encore plus quand ils sont en uniformes ou en habit traditionnel !
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D’ailleurs, as-tu porter le yukata pour l’occasion ? ☺
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Non, pas cette fois, car j’y suis allée seule et surtout dans l’optique de prendre des photos. Mais lors d’un prochain festival je sortirai le yukata 😉
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J’aime beaucoup votre blog. Un plaisir de venir flâner sur vos pages. Une belle découverte. blog très intéressant. Je reviendrai m’y poser. N’hésitez pas à visiter mon univers. Au plaisir
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Merci beaucoup pour ce gentil commentaire 🙂
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